Lamine Koné à la réunion des Guinéens établis en France

Lamine KONÉ, Secrétaire Fédéral du PADES France

Lamine Koné, Secrétaire Fédéral du PADES France

Par Lamine KONÉ, Secrétaire Fédéral du PADES France :

« J’étais présent parmi les nombreux compatriotes invités par Son Excellence Monsieur Senkou SYLLA.

En effet, S.E.M. Senkoun SYLLA, notre Ambassadeur en France a convié tous les guinéens qui y sont établis à une réunion, au “ Foyer International de Paris ” situé au 30 rue Cabanis 75014 Paris, à l’occasion du passage du Docteur Morissanda KOUYATÉ, ce mardi 28 novembre 2023.

L’objectif de cette réunion était la rencontre entre la diaspora guinéenne qui réside en France et Docteur Morissanda KOUYATÉ : Ministre guinéen des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger.

Je suis arrivé à cette rencontre vers 20h10. La salle était comble ! Cette rencontre était un succès. Nos compatriotes ont fait le déplacement. Une forte mobilisation, malgré le froid et l’heure tardive de la réunion.

Deux points ont retenu mon attention, à savoir :

  • La réduction du délai d’obtention des nouveaux passeports ou des renouvellements de passeports Guinéens. Ces demandes de passeports étaient, jusqu’à présent, transmises à Conakry pour fabrication. Bientôt, tout sera fait à Paris !
  • D’autre part, depuis la Guinée, une société immobilière mettra des parcelles ou des maisons construites en vente. Ainsi, les guinéens installés à l’étranger, pourront les acquérir en versant leurs argents sur un compte bancaire en France. Les détails de ces offres seront connus dans les jours à venir…

Notre réunion s’est achevée vers 21h20. »

Vous trouverez photos et vidéos relatives à cette rencontre en cliquant sur ce lien.

Mise au point de l’UKAG face aux propos diffamatoires de Makanéra

Illustration de Jean-Baptiste PLACCA

Illustration d’après photo de Makanéra lors d’une interview pour libreopinionguinee

Depuis un beau temps, nous avons constaté avec amertume les sorties médiatiques purement diffamatoires d’Alhousseny Makanéra Kaké à l’encontre de la plus grande Université Privée de la sous-région : l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG).

Ayant franchi le rubicond de la tolérance sociale, l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG) a décidé, cette fois-ci, de porter plainte contre M. Makanéra afin qu’il puisse être confronté à ses propos calomnieux.

En quelques lignes, voici les raisons de son interpellation :

  • Makanéra est un récidiviste ! Il n’en est pas à sa première sortie contre l’UKAG. Cette année, il est passé par plusieurs stations de télé dont Djoma, Evasion et autres pour jalousement cracher verbalement et symboliquement sur la Faculté.
  • Ainsi, ce n’est en aucun cas son fondateur : Docteur Ousmane Kaba, mais l’UKAG, en tant qu’institution, qui accuse M. Makanéra et porte plainte envers ses calomnies de par ses critiques injustifiées, mensongères et diffamatoires à l’endroit de l’Université Kofi Annan de Guinée.

Depuis sa création en 1999 jusqu’à nos jours, l’Université Kofi Annan de Guinée a :

  • Formé 25 000 cadres en Guinée et en Afrique dont 24 nationalités et cela dans tous les domaines de la vie (médecine, sociologie, droit, armée, police, gendarmerie, etc.)
  • L’UKAG n’était pas l’unique bénéficiaire de ce programme d’aide mis en place par l’État guinéen. Ce n’est pas la seule université de Guinée à avoir intégré des boursiers. Trente (30) universités privées du pays étaient sélectionnées par ce programme.
  • Pour rafraîchir un peu la mémoire des lecteurs et anciens étudiants de cette grande université, il faut rappeler que c’est le défunt Général Lansana Conté, ancien Président de la République de Guinée, qui a lancé en 2006 ce programme de boursiers à l’image de ce qui s’opérait déjà chez nos pays voisins comme la Côte-d’Ivoire et le Sénégal afin de permettre l’accès à des études supérieures aux enfants capables de parents aux revenus insuffisants et pauvres.
  • C’est le Professeur Alpha Condé et ses ministres véreux, sans vergogne ni scrupule, qui ont arrêté ce programme en 2016. Pour eux : « les universités privées remplissent leurs ventres des avoirs de l’Etat sans lequel elles se fermeraient ». L’Etat guinéen ne payait alors, en moyenne, que 500 dollars par étudiant alors que d’anciens dignitaires de l’UKAG, qui résident aux USA, financent 20 à 30 mille dollars par an pour que leurs filles et fils puissent suivre leurs études dans les universités américaines… !?
  • Beaucoup d’honnêtes gens, induits en erreur, estiment qu’on attaque la gouvernance de « l’empereur jaune, Professeur Alpha Condé » parce qu’il a stoppé ce programme d’aides financières aux étudiants. Cette assertion est inéxacte ! Pourquoi ? Parce que pendant les dix (10) années d’octroi des bourses aux étudiants des universités privées de Guinée, l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG) en tant que plus grande université privée du pays disposait, en moyenne, de 1 300 étudiants boursiers par an.
    Cependant, aujourd’hui, sept (7) ans plus tard, les effectifs estudiantins de l’UKAG d’année en année, n’ont cessé d’augmenter, au vu et au su de tous ! N’oublions pas que l’éducation supérieure en Guinée est ainsi faite que c’est soit l’État, soit les parents, qui assurent et assument la formation et le futur des étudiants guinéens. Si l’UKAG voit croître ses inscriptions malgré l’arrêt de ce programme d’aide, c’est que la qualité de ses formations est d’excellence. De fait, l’UKAG occupe la première place des universités en Guinée et est considérée parmi les meilleures facultés d’Afrique de l’Ouest !

À titre de confirmations :

  • Pour l’année 2022-2023 : l’UKAG a inscrit 2 300 étudiants en première année, presque le double de ce que l’État subventionnait sept (7) ans plus tôt.
  • Et cette année, 3 000 étudiants se sont inscrits en première année, bien au-delà de la part de subsides octroyés par l’État en 2016.

Pour terminer, retenez très bien que si Makanéra se contentait de propos fallacieux dans le cadre d’un débat, on l’aurait pris pour une simple expression publique, voire politique… Mais, se déplacer d’émission en émission, de plateau en plateau, pour diffamer l’université qui a formé sa propre fille, charnelle !? N’est-ce pas là le summum de la provocation !?? Donc, passible d’interpellation !

Kaba Tron Konaté, rédacteur en chef du PADES.

Samedi 18 novembre 2023, Assemblée Générale du PADES à Conakry

Assemblée Générale du PADES à Conakry en présence du Docteur Ousmane KABA et de sa suite

L’Assemblée Générale de ce samedi 18 novembre 2023 s’est déroulée au siège du Parti, situé à Nongo dans la commune de Ratoma, sous la présidence du Docteur Ousmane KABA, Président du PADES

L’ordre du jour était axé sur les points suivants :

  1. Une minute de silence en la mémoire du Coordinateur et Modérateur Mamadou Saliou BALDÉ (Paix à son âme)
  2. Présentation des nouvelles adhésions
  3. Informations Générales
    • Évasion à la maison centrale
    • Situation sécuritaire du pays
  4. Situation socio-politique
  5. Parole aux militants
  6. Divers

Discours du Docteur Ousmane KABA, à l’Assemblée Générale du PADES du 18 novembre 2023

Guinée, en attendant des dirigeants d’envergure

Illustration de Jean-Baptiste PLACCA

Illustration de Jean-Baptiste PLACCA d’après une photo de Pierre RENÉ-WORMS pour RFI prise en 2020

Jean-Baptiste Placca est un journaliste et éditorialiste togolais né en 1953.

Il a été :

  • Chef Etranger à l’Agence togolaise de Presse, de 1978 à 1983,
  • Grand Reporter puis Rédacteur en Chef adjoint à “Jeune Afrique”, de 1984 à 1990,
  • Directeur de la Rédaction à “Jeune Afrique Économied’avril 1990 à novembre 1996,
  • Directeur de la Rédaction de “L’Autre Afrique”, de mai 1997 à septembre 2003.

Jean-Baptiste Placca est éditorialiste Afrique pour Radio France Internationale (RFI) depuis 2004, et travaille aussi pour le quotidien français La Croix”.

Dans sa chronique hebdomadaire du 11 novembre 2023 sur RFI, Jean-Baptiste Placca souligne les préoccupations en Guinée après l’évasion de prison du Capitaine Moussa Dadis Camara et de ses codétenus. Les victimes du massacre du stade du 28-Septembre craignent que cette évasion, même si elle a partiellement échoué, n’affecte le procès en cours des membres de la junte qui y sont impliqués… Jean-Baptiste Placca évoque le climat d’intimidation créé par cette évasion, soulignant le risque que les témoins hésitent à parler contre les officiers impliqués dans ces violences. Il explore également l’histoire de la Guinée depuis son indépendance en 1958, mettant en lumière les conséquences de la dictature de Sékou Touré et la diaspora intellectuelle qui en a émergé.

Découvrez l’intégralité de cet éditorial de Jean-Baptiste Placca en cliquant sur ce lien.

Cérémonie de remise des diplômes à l’Université Kofi Annan de Guinée

Cérémonie de Remise de Diplômes de la 22ème Promotion à l’UKAG, samedi 4 novembre 2023 à 9:00 à l'UKAG

Suivez la vidéo des étudiants sortants de cette 22ème Promotion de l’UKAG en cliquant sur cette affiche

Les festivités des remises des diplômes de la 22ème Promotion de l’UKAG, plus grande université privée de Guinée 🇬🇳.

Illustrations de la Cérémonie de Remise de Diplômes de la 22ème Promotion à l’UKAG

Félicitations aux nouveaux diplômés, et bonne chance pour le marché de l’emploi.

Grand merci au Fondateur de l’Université Kofi Annan de Guinée 🇬🇳 et Président du PADES : Docteur Ousmane Kaba, au Recteur de l’université le Professeur Mohamed Tayeb Laskri, à l’organisation, et au charismatique Avocat Maître Paul Yomba Kourouma.

Mali : Séquence critique par Francis Laloupo

Drapeau du Mali

Francis Laloupo né en 1955 au Bénin, est un journaliste indépendant béninois, essayiste, enseignant, producteur, animateur sur Africa Radio depuis Paris et éditorialiste du site d’informations LSi Africa. Il nous avait invité à l’occasion de la publication de son dernier livre : Blues démocratique, 1990-2020 aux éditions Karthala, 2022.

Francis est aussi chercheur associé à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), enseignant en relations internationales, à l’École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales (ESSEC) et à l’Institut Pratique du Journalisme (université Paris-Dauphine).

Francis Laloupo estime que le Mali est confronté à une séquence critique, avec une série de défis à relever sur les plans économique, politique et sécuritaire.

  • Sur le plan économique, le pays est confronté à des difficultés budgétaires et à une croissance en berne. Le retrait de la Minusma, la mission des Nations unies au Mali, a également un impact négatif sur l’économie.
  • Sur le plan politique, le pays est marqué par une instabilité chronique, avec des coups d’État à répétition. La situation est d’autant plus préoccupante que le gouvernement actuel est soutenu par les mercenaires de Wagner, qui sont accusés de violations des droits de l’homme.
  • Sur le plan sécuritaire, le Mali est toujours en proie à la violence jihadiste. Les groupes armés ont repris du terrain ces derniers mois, notamment dans le nord du pays.

Francis Laloupo appelle les autorités maliennes à prendre des mesures urgentes pour relever les défis auxquels le pays est confronté. Il souligne que le Mali doit trouver un moyen de s’en sortir et de se reconstruire.

Retrouvez l’intégralité de cet article Mali : Séquence critique par Francis Laloupo sur le site LSi Africa.