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Catégorie : Kindia

La région de Kindia est une subdivision administrative de la Guinée. La ville de Kindia en est le chef-lieu.

Elle est limitée au nord par la région de Labé, au sud par l’océan Atlantique, à l’est par la région de Mamou et à l’ouest par la région de Conakry. Elle occupe tout le nord-ouest du territoire guinéen.
C’est une région de collines, dont l’altitude moyenne est de 500 mètres. Le climat est tropical humide, avec une saison sèche de novembre à avril et une saison pluvieuse de mai à octobre.

La population de la région de Kindia était estimée à 1 202 058 habitants en 2021, soit 6,6 % de la population guinéenne. Elle est la quatrième région la plus peuplée de la Guinée.
La population de la région est majoritairement composée de Soussous, qui représentent environ 60 % de la population. Les autres groupes ethniques sont les Peuls, les Malinkés, les Bagas et les Kissis.

La région de Kindia est composée de quatre préfectures :
• la préfecture de Kindia
• la préfecture de Coyah
• la préfecture de Dubreka
• la préfecture de Forécariah

Karim SOUMAH Directeur de la cellule communication du PADES interviewé par Boubacar Diakhaby de Radio Baraka FM 90.3 à Kindia

6 décembre 2023 Published by PADES Network

Monsieur Karim SOUMAH Directeur de la cellule communication du PADES

« […] Notre rédaction reçoit le Chargé de Communication du PADES d’Ousmane Kaba. Il sera question de la dernière sortie de Makanéra Kaké contre la (prétendue) situation des “étudiants fictifs” de l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG). Écoutez cet entretien réalisé par Boubacar Diakhaby :

  • Bonsoir Monsieur !
  • Bonsoir !
  • S’il vous plaît, présentez-vous !
  • Je suis Karim Soumah, Directeur de la de Communication du PADES, dirigé par Son Excellence Docteur Ousmane Kaba.
  • Voilà ! Monsieur Soumah, nous venons de l’apprendre, dans votre formation politique le PADES il y a un leader (Docteur Ousmane Kaba), en tout cas d’opinion, qui a tenu des propos… Peut-être allez-vous nous donner le contenu de ces propos ? Mais, à priori, le parti (PADES) est prêt également à porter plainte contre cette personne ? Dites-nous ce qui s’est passé entre vous ?
  • Alors, je voudrais d’abord préciser qu’il ne s’agit pas du parti concrètement ! C’est vrai que, souvent, les gens associent la personne du Docteur Ousmane Kaba en tant que leader du parti des démocrates pour l’espoir de la République de Guinée. Par ailleurs, le Docteur Ousmane Kaba est également le fondateur de l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG). Or, il s’agit de l’Université Kofi Annan qui, en tant qu’institution autonome et indépendante n’ayant rien à voir avec le PADES, a porté plainte contre Makanéra. Plainte pour diffamation via des propos diffusés par plusieurs média qui accusaient l’Université Kofi Annan d’avoir détourné 330 milliards (de Francs guinées) !?? Ce qui constitue, véritablement, des accusations très très graves !!!
  • Quel Makanéra ? Nous savons qu’il y a deux Makanéra !
  • Alhousseny !… Alhousseny Makanéra !
  • Le sportif ? Le politique !?
  • Oui ! Le politique ! Le politique… Donc l’université (UKAG) a porté plainte contre lui pour diffamation. Je crois, à l’heure où nous sommes, qu’il est en train de parler… ? Il devait s’expliquer devant le Tribunal de Première Instance (TPI) de Dixinn, si je ne me trompe pas ?
    Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette histoire d’argent, serait en fait issue des “étudiants fictifs”. Le problème des “étudiants fictifs” a été clos par la CRIF (Cour de Répression des Infractions Financières). Alors c’est très simple ! Aujourd’hui Makanéra est convoqué. Il doit apporter la preuve selon laquelle, effectivement, l’Université Kofi Annan de Guinée aurait reçu les 330 milliards.
  • Monsieur Soumah, est-ce que vous pouvez rassurer les Guinéens qu’il n’y a pas eu de malversation dans l’enceinte de cette université (UKAG) de grande renommée ?
  • Pour une personne qui comprend très bien, ce ne sont pas les universités qui recrutaient les étudiants. Les étudiants venaient eux-mêmes s’inscrire. Le ministère envoie une mission pour contrôler ses étudiants. Le ministère appelle les responsables d’université pour venir signer le contrat. Donc le problème d’“étudiants fictifs” ça ne peut pas avoir lieu. En fait ! Ce sont justement des questions, à notre avis, qui ne font même pas l’objet de discussion aujourd’hui, parce que ça a été clôturé par la CRIF.
    Et, ce qu’il faut quand même comprendre aujourd’hui, c’est que l’université Kofi Annan se trouve être la première et la meilleure université privée à travers la distinction qu’elle vient d’obtenir. En plus de cela, à l’époque où l’État envoyait les étudiants, l’Université Kofi Annan ou chaque université ne recevait que 1000 étudiants par an. À l’instant où je vous parle, en 2023, il y a plus de 3 000 étudiants inscrits en première année à l’Université Kofi Annan.
    Alors, au-delà même de la question judiciaire, encore une fois que le débat politique reste dans le cadre politique. Mais une institution comme Kofi Annan ? Il y a beaucoup de personnes dont leurs vies sont liées à cette institution.
    Docteur Ousmane Kaba, il n’y a pas de doute, c’est aujourd’hui le seul dont le parti est le mieux implanté dans toute la République de Guinée. C’est le seul leader, pour le moment, qui a eu affaire l’ensemble du territoire Guinéen. Nous avons été à Kindia. Les 11 sous-préfectures de Kindia nous avons sillonné. Nous avons été à Boké ! À Sangarédi ! Nous avons été un peu partout en Basse Côte ! En Haute Guinée ! En forêt (Guinée forestière), on a fait 40 jours dans les préfectures et sous-préfectures…
  • Ça veut dire que le PADES est fortement implanté dans les région du pays ?
  • Justement, ces résultats là, Makanéra et autres sont au courant de cela. Je le comprends un peu. Ça me fait même rire. C’est comme si tu veux cacher le soleil avec le bras ? C’est pas possible !
  • Avant qu’on ne finisse, il y a peut-être un dernier appel à l’endroit des citoyens qui vous écoutent et qui pourraient commencer à douter même de la crédibilité de cette université ?
  • Je crois que les tribunaux de notre pays viendront dire à Makanéra que, effectivement, les allégations qu’il est en train de faire… Il n’a pas de preuve ! Ce sont des allégations qui n’ont pas de fondement. Et nous croyons effectivement aux juridictions de notre pays.
    Que Makanéra sache que, après la transition, c’est PADES qui viendra et Docteur Ousmane Kaba donnera l’élan à la Guinée, comme souhaité par les Guinéens.
  • Docteur Ousmane Kaba donnera l’élan à la Guinée, comme les Guinéens le souhaitent !
    Merci Monsieur Soumah !
  • Merci à vous aussi ! »
Category: Afrique, Boké, Conakry, Éducation, Guinée, Kindia
Tags: Actualités guinéennes, Affaire Makanéra Kaké, Défense de l'Université Kofi Annan, Enseignement supérieur en Guinée, Entretien politique, Événements judiciaires en Guinée, PADES et Docteur Ousmane Kaba, Politique guinéenne

Docteur Ousmane KABA accueilli chaleureusement à Falessade

20 février 2023 Published by PADES Network
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Écoutez cet article en appuyant sur ci-dessous

La sous-préfecture de Falessade en Guinée maritime, dépendante de la préfecture de Dubréka, a réservé à son tour, un accueil chaleureux, au Docteur Ousmane KABA.

C’est autour de Dubréka, « ville industrielle » de la République de Guinée de réceptionner le leader charismatique guinéen, son éminence Docteur Ousmane KABA, Président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES).

Les habitants de Falessade, à l’image des autres sous-préfectures de Guinée maritime, ont coudoyé harmonieusement avec celui dont nous espérons qu’il deviendra le futur locataire du palais Sékhoutouréya. Ces villageois s’engagent désormais à le soutenir dans tous ses projets de réalisations au bénéfice de la population guinéenne.

Dans la foule, les jeunes murmuraient ces expressions mélioratives à l’égard du fondateur de la plus grande et la plus prestigieuse Université privée de Guinée : l’Université Kofi ANNANE …

« Docteur Ousmane KABA ou la voix de la jeunesse ! Docteur Ousmane KABA au service de la nation guinéenne ! Docteur Ousmane KABA l’homme qui ne fait aucun doute quand il s’agit de bâtir et asseoir une économie galopante, résistante aux intempéries de la nature. Cette fois-ci, on ne se trompera pas, vous êtes DOK l’unique profil aux échéances électorales prochaines, car vous avez déjà fait la fierté de la nation. Nous vous choisissons ! »

Rédacteur : Kaba Tron Konaté, Communicant chef de Rédaction du PADES.

Category: Afrique, Guinée, Kindia
Tags: choix, Dr. Ousmane KABA, Falisade, fierté, Guinée, guinéennes et guinéens, Militants, Nation, PADES, préfecture de Dubréka, sous-préfecture, soutiens, villageois

La filière ananas en Guinée

1 mars 2021 Published by PADES Network

En Guinée, la transition est en cours entre une agriculture de subsistance et une agriculture dite « professionnelle », pouvant contribuer de manière significative au développement économique et social des ménages ruraux. Cette transition est portée par le développement de nouveaux marchés, et donc par le renforcement de certaines filières agricoles comme celles de la production d’ananas et de mangues.

La filière ananas en Guinée avait connu son apogée dans les années 1950 où elle produisait jusqu’à 50 000 tonnes et exportait alors vers la France, s’octroyant à cette époque la première place producteurs/exportateurs ouest-africain. Mais, après l’indépendance, la production s’est effondrée. La fermeture du marché français découragea les planteurs. La collectivisation des terres désorganisa la production. En 2015, les exportations sont à leur plus bas niveau.

En 2016, la Guinée ne produit plus que 9 000 tonnes d’ananas et se situe désormais derrière la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria en Afrique de l’Ouest et loin derrière les géants costaricain, thaïlandais et brésilien qui dominent le marché mondial.

Ces dernière années, la Guinée essaie de relancer cette activité. Par l’intermédiaire de la fédération des planteurs de la filière fruit de la Basse-Guinée par exemple, qui avait organisé le financement et la distribution d’engrais et de matériels d’irrigation propices à cette culture dès avril 2018 …

La Guinée dispose de nombreux atouts, comme dans la région de Kindia, où l’on trouve la combinaison idéale d’eau et de soleil, une température stable entre 25 et 30 degrés, ainsi que des sols sablo-limoneux. Enfin, la Guinée produit l’une des meilleure variété d’ananas : la fameuse « Baronne de Guinée », qui a fait les beaux jours de l’agriculture guinéenne comme rappelé plus haut.

Dans le monde, environ 80% des ananas produits sont absorbés par le marché de la transformation. C’est un secteur encore balbutiant en Guinée, mais dont le développement pourrait résoudre une partie du problème des pertes post-récoltes.

Rencontre avec une jeune entrepreneuse qui s’est lancée dans la transformation de mangues et d’ananas, Mme Fatoumata CISSOKO …

En 2013, avec seulement $260 Fatoumata CISSOKO lance les établissements Fatou & Kadija, un atelier de séchage de fruits. À la fin de ses études elle rejoint sa mère pour l’aider à la plantation et remarque assez vite qu’elle perdait beaucoup de produits. Des pertes qui pouvaient atteindre jusqu’à 20 % de la production.

Fatoumata CISSOKO a mis en place un procédé de transformation des ananas qui permet de diminuer ces pertes : tri, lavage, épluchage et découpage en fines tranches, ni trop épaisses, ni trop fines, pour ne pas se casser. Cette production est ensuite placé dans un séchoir électrique, don de la Banque Mondiale via le programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). L’électricité n’est pas stable en Guinée et afin d’en limité sa dépendance, Fatoumata CISSOKO est en train d’associé à ce séchoir des panneaux solaires. En 2 jours, sans rien perdre de leur valeur nutritionnelle les tranches d’ananas sont prêtes et peuvent se conserver ainsi plus d’un an sans additif ni conservateur.

« Les fruits séchés sont très prisés en Occident, et la demande est forte aussi au niveau de l’Afrique du Nord. Comme notre Baronne est de bonne qualité, cela fait que les gens sont tentés de consommer l’ananas séché », assure Fatoumata CISSOKO.

La boîte de 100 grammes et vendue l’équivalent de 2,5 dollars dans le pays. Cela permet de dégager un chiffre d’affaires annuel de 15 à 20 000 euros pour les établissements Fatou & Kadija et de faire travailler une vingtaine de personnes dans ce secteur en pleine expansion qui n’exclu pas d’autres diversifications comme l’édification d’usine de jus de fruits …

Sources RFI, TV5 Monde

Pour en savoir davantage, vous pourrez prendre connaissance des podcasts de RFI :

  • La « Baronne » veut redorer ses lettres de noblesse
  • Les producteurs pénalisés par la fermeture des frontières
  • Fatoumata CISSOKO et le pari réussi de la transformation
Category: Afrique, Guinée, Kindia
Tags: Agriculture, Ananas, Baronne de Guinée, Développement, Diversifications, Économique, Fatou & Kadija, Fatoumata CISSOKO, Fruits séchés, Jus de fruits, Kindia, Mangues, Récolter, Relancer, Rentabilité, Social, Transformation

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