Du bon usage du Panafricanisme

Illustration de Jean-Baptiste PLACCA

Illustration de Jean-Baptiste PLACCA d’après une photo de Pierre RENÉ-WORMS pour RFI prise en 2020

Jean-Baptiste Placca est un journaliste et éditorialiste togolais né en 1953.

Il a été :

  • Chef Etranger à l’Agence togolaise de Presse, de 1978 à 1983,
  • Grand Reporter puis Rédacteur en Chef adjoint à “Jeune Afrique”, de 1984 à 1990,
  • Directeur de la Rédaction à “Jeune Afrique Économied’avril 1990 à novembre 1996,
  • Directeur de la Rédaction de “L’Autre Afrique”, de mai 1997 à septembre 2003.

Jean-Baptiste Placca est éditorialiste Afrique pour Radio France Internationale (RFI) depuis 2004, et travaille aussi pour le quotidien français La Croix”.

Dans son édito du 28 octobre 2023, Jean-Baptiste Placca souligne l’importance de la semaine de réflexion organisée par l’historienne Safiatou Diallo sur le panafricanisme à Conakry. Cette initiative, qui s’est déroulée du 23 au 28 octobre, a consisté en une série de colloques dans les principales universités de la capitale guinéenne, dont l’UKAG, et organisés par le CIRD (Centre d’Innovation et de Recherche pour le Développement) afin d’y célébrer le soixantième anniversaire de sa création. Jean-Baptiste Placca exprime le besoin de prendre du recul et de réfléchir au panafricanisme, une idée noble conçue il y a plus d’un siècle mais parfois détournée à des fins mercantiles.

Jean-Baptiste Placca critique ceux qui, via les réseaux sociaux, manipulent et déforment le panafricanisme à des fins personnelles, déplorant l’absence de respect pour les règles déontologiques et morales. Il souligne que le panafricanisme était à l’origine une idéologie de combat mais basée sur la réflexion de haut niveau plutôt que sur la violence verbale. Jean-Baptiste Placca rappelle les origines du panafricanisme, évoquant le désir des Noirs d’origine africaine de se reconnecter avec leur mère-Afrique et de contribuer à la régénération des peuples noirs.

Jean-Baptiste Placca rappelle également l’histoire des congrès panafricains, depuis le premier en 1900 à Londres jusqu’à celui de Manchester en 1945, qui a décidé d’implanter le mouvement en Afrique. Jean-Baptiste Placca note que malgré l’idée initiale des États-Unis d’Afrique, depuis les indépendances l’Afrique s’en est éloignée. En conclusion, il considère la semaine de réflexion comme une œuvre de salubrité publique face aux déviations et errements du panafricanisme depuis ses débuts.

Découvrez l’intégralité de cet éditorial de Jean-Baptiste Placca en cliquant sur ce lien.

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