Discours du Docteur Ousmane KABA, Président du PADES, à l’occasion des vœux de la nouvelle année 2024
« Guinéens et Guinéennes
Je voudrais saisir cette occasion pour souhaiter heureuse t bonnee année à l’ensemble du peuple de Guinée, au gouvernement, et aussi aux sympathisants, militants, responsables du parti politique : le PADES.
Je voudrais remercier Dieu l’éternel pour m’avoir donné la santé à l’aube de 2024. Cela me fait penser qu’il faut prier le bon Dieu pour donner sa grâce et le paradis à ceux qui sont partis en cette année 2023 et aussi ceux qui sont tombés malades. Je voudrais prier qu’ils recouvrent leur santé de fer.
Mesdames et Messieurs,
C’est l’occasion pour moi encore ne foisu d’exprimer ma compassion et mon soutien pour les victimes de l’accident des dépôts d’hydrocarbures à Kaloum, accident qui a impacté l’ensemble de la Guinée. Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer la gratitude à tous les pays amis qui sont venus au secours de notre pays, à tous les pays frères africains autour de nous qui ont exprimé leur élan de solidarité.
Je voudrais aussi exprimer mes remerciements à notre gouvernement
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais dans un autre registre, exhorter et encourager le gouvernement et le premier ministre de continuer le dialogue, le dialogue inclusif pour que l’ensemble des filles et fils de Guinée puissent être autour de la table discuter pour arriver à une solution pour que la Guinée puisse sortir de cette transition par des élections libre, crédible et transparente. C’est important !
Je rappelle encore une fois que la Guinée n’est pas un pays en retard sur le plan politique et d’ailleurs les précurseurs, c’est eux qui ont donné l’indépendance à ce pays, c’est eux qui ont tracé le chemin de l’honneur et de la dignité pour tous les autres pays africains.
Le retard de la Guinée, il est économique, car nous sommes aussi jusqu’à présent parmi les (10) dix pays les plus pauvres de la terre. Comment lever ce paradoxe d’un pays potentiellement très riche et en réalité très pauvre ? D’abord pourquoi ? Parce que d’abord, ce pays a eu l’indépendance dans les conditions chaotiques très difficiles, la Guinée a fait l’objet d’un blocus politique, économique, financier, diplomatique. C’est de ces conséquences dont on a parlé en 1958. Ça nous a poussé vers un socialisme qui a échoué partout dans le monde. Donc, depuis 65 ans notre pays est balloté entre un socialisme tropical qui porte en lui-même les germes de l’échec, de la collectivisation, un libéralisme débridé et une gestion économique irresponsable et corrompue. Corruption basée sur l’exploitation massive de la bauxite sans aucune transformation. Donc, sans création d’emplois avec une valeur ajoutée faible.
Voilà Mesdames et Messieurs, la situation de ce pays. Alors, quels sont les défis qui ne sont pas encore répondus ? C’est les routes et les chemins de fer, c’est l’eau, c’est l’électricité pour tous les guinéens de bonne qualité. Nous sommes loin d’atteindre encore à l’autosuffisance alimentaire.
Nous souhaitons un système de santé performant, un système éducatif qualifié pour que les jeunes puissent battre, combattre pour l’avenir de notre pays à l’échelle nationale et à l’échelle internationale.
Alors, Mesdames et Messieurs, comment peut-on lever un tel paradoxe ? Comment pouvons-nous répondre aux défis majeurs de ce pays ? La réponse est très simple. Il faut une gouvernance qui soit à la fois intègre et qualifiée. Donc, je prie le bon Dieu de donner la sagesse à nos jeunes dirigeants actuels qui ont su bien commencer pour que nous puissions traverser cette transition et que le navire Guinée arrive à bon port.
Que Dieu l’éternel, le tout-puissant sauve la Guinée ! Que Dieu bénisse la Guinée et les guinéens ! »